La réponse Tech de l’Afrique au défi agricole

by club2030

La réponse Tech de l’Afrique au défi agricole

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Ce n’est plus une surprise. En 2050, notre planète comptera 9 milliards d’habitants, et autant de bouches à nourrir. D’après la FAO, la consommation mondiale devrait augmenter de 70 % dans la même période. Et pourtant, nous continuons à gâcher plus d’un tiers de notre production entre les champs et nos assiettes (mauvaises récoltes, aléas des transports, gaspillage).

La responsabilité africaine

Au milieu de tous ces chiffres, l’Afrique possède aujourd’hui plus de 60 % des terres arables non exploitées. Elle semble alors être la plus à même de devenir le prochain « grenier du monde ». Cette perspective ne saurait néanmoins se concevoir sans de profondes restructurations du secteur : l’agriculture représente en effet 65 % des emplois africains, mais seulement 15 % du PIB du continent. Par ailleurs, 80 % des exploitations sont de petite taille.

C’est dans ce contexte que de jeunes entrepreneurs africains, provenant majoritairement d’Afrique de l’Est et du Sud, considèrent les nouvelles technologies comme le vecteur idéal de changement. Les Agritech seraient alors le seul moyen de transformer le secteur en profondeur, et d’apporter des solutions rentables et durables au problème agricole africain.

Augmenter les revenus des agriculteurs.

Le défi principal que doit relever l’Afrique agricole est d’assurer à ses agriculteurs des revenus suffisants pour subvenir à leurs besoins d’une part, et d’investir dans leur production d’autre part. MasterCard vient à ce titre de lancer au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie sa plateforme 2KUZE. Connectés directement aux transporteurs et aux consommateurs, les petits exploitants peuvent augmenter significativement leurs revenus en gérant directement la vente, le paiement et la distribution de leur production sur les marchés locaux. Natural Extract Industries, une entreprise tanzanienne, a choisi quant à elle de miser sur la valorisation des produits du terroir, en offrant des services d’emballage et d’exportation aux exploitants d’épices et d’arômes. L’entreprise permet ainsi d’augmenter la valeur nominale des produits et s’engage à redistribuer équitablement les revenus perçus.

L’enjeu de la formation

L’une des principales causes du faible rendement africain est l’utilisation de mauvaises méthodes de production. Il est alors fondamental d’informer les producteurs locaux des dernières best-practices. Mais cette communication pourtant nécessaire est limitée par un faible accès à Internet. C’est le problème auquel est confronté WeFarm, une start-up anglaise implantée en Afrique de l’Est. L’entreprise envoie des informations agricoles aux exploitants africains et répond à leurs questions, le tout par SMS ! Les sujets abordés vont des prévisions météo aux conseils pour écouler la production sur les marchés locaux les plus proches.

Article complet : http://www.cavie.org/index.php/fr/agroalimentaire/967-la-reponse-tech-de-l-afrique-au-defi-agricole?utm_content=social-bk8l6&utm_medium=social&utm_source=SocialMedia&utm_campaign=SocialPilot

Club 2030 Afrique, Think Tank crée en 2012, est une institution à but non lucratif dont la mission principale est de mettre ses compétences, son savoir et son énergie au service des organes de gouvernance africains afin de les accompagner dans le processus d’émergence qui mènera à un développement économique et social harmonieux à horizon 2030. Le club 2030 Afrique entend répondre aux besoins de réflexion et d’échange qui se font particulièrement sentir dans un contexte où les problématiques de bonne gouvernance financière, de croissance économique durable et de développement humain constituent des enjeux majeurs en vue d’un affermissement des tendances socio-économiques observées sur le continent africain.

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