Une trentaine d’experts africains venus des pays du groupe C4 (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad), plus le Togo et d’organisations africaines et panafricaines, ont entamé mercredi à Cotonou , l’étude du projet « Route de coton » qui contribuera à éliminer la pauvreté et la faim à travers la création des emplois et des infrastructures résilientes dans ces pays.
Ce projet « Route de coton », étudié par les experts sera soumis jeudi et vendredi prochain à Cotonou, à l’approbation des ministres et chefs de délégations, au cours la 5ème réunion de coordination ministérielle des pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton.
Un projet qui, selon ses experts, est appelé à avoir un impact réel et substantiel direct sur les populations des pays du C-4 (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad) plus le Togo, en termes de création d’emplois dans la filière coton/textile avec ses effets économiques induits ; l’amélioration des revenus monétaires des acteurs de la filière ; l’amélioration des conditions de vie des communautés installées sur les sites de production et de transformation du coton dans les pays bénéficiaires du C-4.
Le programme devra également contribuer à réaliser, non seulement une augmentation de la demande locale, régionale et internationale de coton/textile en provenance du C4 suscitée par la qualité, la variété, la disponibilité et les prix du coton et de ses dérivés, mais aussi, des investissements directs en faveur du secteur productif et de celui de l’industrialisation pour favoriser la transformation locale du coton en produits dérivés.
Interrogés par Xinhua, la majorité des experts estiment que ce programme permettra de repositionner la filière coton compte tenu de son importance stratégique, en termes de sécurité alimentaire et d’emploi, mais surtout au regard du nombre de populations qui en dépendent, de la valeur ajoutée du produit et des répercussions économiques que peut engendrer son exploitation sur la balance commerciale des pays producteurs et exportateurs, et des régions auxquelles ils appartiennent.
« La mise en place d’un tel programme est une initiative salutaire et je remercie tous les acteurs de cette initiative pour toutes les actions entreprises afin que ce projet voie le jour », s’est réjoui le directeur de cabinet du ministère béninois de l’Industrie, Nicolas Dandoga.
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