Ecobank Transnational Incorporated, société mère de l’institution financière panafricaine Ecobank représentée sur toute l’étendue du continent africain, et Microsoft, leader mondial de l’édition de logiciels, ont décidé de sceller un protocole d’accord portant sur la numérisation des actes administratifs en Afrique. Ce dernier couvre divers secteurs de la vie courante tels que l’éducation, la fiscalité, les taxes douanières, les permis de conduire ainsi que passeports et visas numériques.
L’objectif du partenariat est avant tout de développer un ensemble de solutions plus efficientes dans ces domaines rendus fastidieux par les nombreuses procédures administratives imposées par les systèmes actuels.
Par ailleurs, les deux acteurs sont en première ligne dans la mise en œuvre d’un programme d’alphabétisation digitale et dans le développement des e-compétences sur le continent africain. D’autres domaines clés tels que l’immobilier (notamment l’enregistrement des terrains) ou encore le recouvrement des droits dans les services municipaux et hospitaliers devraient également faire l’objet d’une modernisation considérable.
Selon Amr Kamel, Directeur Général de la région Afrique de l’ouest, de l’Est, Centrale et des îles de l’océan Indien chez Microsoft, l’entreprise qu’il dirige a pour objectif « d’aider les sociétés à se transformer numériquement, du consommateur à l’ensemble des services gouvernementaux ». Ce dernier de poursuivre en déclarant que « toute nation correctement soutenue par la technologie peut se transformer en un écosystème intelligent, capable de s’engager avec ses citoyens, d’autonomiser les employés et d’optimiser les opérations pour améliorer considérablement leurs vies ».
Ce partenariat est en réalité une excellente opportunité à la fois pour Microsoft qui fournira les logiciels déployés dans les différentes administrations, mais également pour Ecobank qui profitera de l’inclusion financière qui découlera du projet. En effet, chacun de ces programmes nécessite une plateforme financière pour l’exécution des transactions et devrait de fait attirer de nouveaux clients importants, à la fois institutionnels mais aussi des particuliers, pour la banque qui compte déjà plus de 11 millions de clients sur toute l’étendue du continent africain.
Avec l’appui des gouvernants, le projet devrait conduire à l’émergence de villes intelligentes, favorisée par la dématérialisation et la simplification de nombreuses procédures administratives.